Chapitres Maths en MPSI, PCSI, MP2I, PTSI
Chapitres Maths en MPSI, PCSI, MP2I, PTSI
Cours : Suites numériques en Maths Sup
Résumé de cours Exercices et corrigés
Cours en ligne de Maths en Maths Sup
Résumé de cours et méthodes – Suites numériques en Maths Sup
Plan :
1. Les suites récurrentes particulières
2. Cas des suites monotones
3. Cas général
4. Une aide pour les suites de la forme
5. Suites définies implicitement.
Ce cours en ligne proposé gratuitement par Groupe Réussite vous aidera à comprendre le cours sur les suites en prépa maths sup et à appréhender les méthodes qui vous permettront de résoudre la plupart des exercices. Pour aller plus loin, nous vous proposons sur notre plateforme des professeurs particuliers de maths pour vous aider à travailler et à éliminer les zones d’ombres du cours.
1. Les suites récurrentes particulières en MPSI, PCSI, MP2I et PTSI
1.1. Suites arithmétiques
On suppose que .
D : Les suites arithmétiques sont les suites définies par leur premier terme et telles qu’il existe
tel que si
.
est appelé la raison.
P1 : La suite arithmétique de raison
vérifie
.
P2 : Si est une suite arithmétique et si
,
.
Cas particulier :
1.2. Suites géométriques
D : Les suites géométriques sont les suites définies par leur premier terme et telles qu’il existe
tel que si
.
est appelé la raison.
P1 : La suite géométri- que de raison
vérifie
.
P2 : Si est une suite géométrique de raison
,
si .
Cas particulier qu’il est indispensable de connaître par cœur :
si ,
.
1.3. Suites arithmético-géométriques
D : Les suites arithmético-géométri- ques sont les suites définies par une relation du type :
il existe , où
,
.
Méthode :
On commence par déterminer un complexe tel que
.
Si , on note
.
En faisant la soustraction des relations et
, on démontre que la suite
est une suite géométrique de raison
.
On en déduit où
puis on termine par
.
1.4. Suites récurrentes linéaires d’ordre 2
Soit .
On veut déterminer le terme général des suites vérifiant
.
On forme l’équation caractéristique .
1er cas. L’équation caractéristique admet deux racines distinctes notées
et
dans
:
il existe
.
2ème cas. L’équation caractéristique admet une racine double
:
il existe ,
.
3ème cas.
et l’équation caractéristique admet deux racines complexes conjuguées notées
et
:
il existe
.
En général, on calcule les constantes et
en utilisant les valeurs de
et
.
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2. Étudier la convergence d’une suite monotone
2.1. Des conseils
a) Quand la suite est donnée par récurrence : penser à vérifier qu’elle est bien définie.
b) Il vaut mieux étudier la monotonie d’une suite
en étudiant le signe de
.
Si vous voulez absolument raisonner avec le quotient, vous devez commen- cer par dire que pour tout et démontrer que
… pour tout
pour prouver que
est croissante
… pour tout
pour prouver que
est décroissante
c) Pour traduire que la suite réelle
est majorée :
on écrit qu’il existe tel que pour tout
à respecter l’ordre des quantificateurs mathématiques ;
.
s’il existe tel que
soit majorée, la suite
est majorée.
d) Pour traduire que la suite réelle
est minorée :
on écrit qu’il existe tel que pour tout
.
à respecter l’ordre des quantificateurs :
.
e) Pour traduire que la suite réelle ou complexe
est bornée, on écrit qu’il existe
tel que pour tout
.
à respecter l’ordre des quantifica- teurs :
.
Pour une suite réelle, il est nettement plus simple d’utiliser cette caractérisation que d’écrire qu’elle est majorée et minorée.
f) Pour l’étude d’une suite de terme général
où
, écrire
et déterminer la limite de la suite
.
Dans le cas où
et
,
on a une forme indéterminée.
2.2. Suite croissante
Le résultat :
Si est croissante,
est convergente ssi elle est majorée
Si elle est majorée, elle converge vers
.
Si elle n’est pas majorée, elle diverge vers
.
M1. Si
est croissante, pour démontrer qu’elle converge, il suffit de prouver qu’elle est majorée.
M2. Pour trouver un majorant d’une suite croissante, on peut chercher quelle peut être la limite
de la suite et démontrer que
pour tout de
,
.
M3. Pour démontrer qu’une suite croissante diverge vers
, on peut supposer qu’elle converge et montrer qu’il y a une contradiction (par exemple en prouvant qu’elle devrait converger vers un nombre
puisque la limite d’une suite croissante est sa borne supérieure ).
exemple 1
Étude de la suite lorsque et
.
Correction : On démontre facilement par récurren- ce que pour tout
,
est défini et
.
.
Si l’on suppose démontré que , alors
et comme la fonction racine carrée est strictement croissante :
.
Par récurrence sur ,
. La suite est donc strictement croissante.
Pour deviner un majorant de la suite, on raisonne ainsi :
Si la suite est convergente, elle admet une limite
(car
) et vérifiant, en passant à la limite dans la relation
,
soit
, donc
.
On démontre que
est majorée par 2.
Si , on note
.
est vraie, puisque
.
Si elle est vraie au rang ,
, donc
.
La suite est croissante et majorée par
, elle converge, et on a vu que la seule limite possible était égale à
, elle converge vers 2.
exemple 2
Étude de la suite définie par et
.
Correction : , la suite est croissante. Si elle était convergente, elle convergerait vers
tel que
, donc
. Mais comme
, on aboutit à une contradiction.
La suite étant croissante, elle diverge vers .
Comme pour tout , si la suite était convergente, elle convergerait vers
ce qui est impossible.
La suite est croissante et divergente, elle diverge vers
.
2.3. Suite décroissante
Le résultat :
Si est décroissante,
est convergente ssi elle est minorée
Si elle est minorée, elle converge vers
.
Si elle n’est pas minorée, elle diverge vers
.
M4. Pour trouver un minorant d’une suite décroissante, on peut chercher quelle peut être la limite
de la suite et démontrer que pour tout
de
,
.
M5. Pour démontrer qu’elle diverge vers
, on peut supposer qu’elle converge et montrer qu’il y a une contradiction (par exemple en prouvant qu’elle devrait converger vers un nombre
puisque la limite d’une suite décroissante est sa borne inférieure ).
On a prouvé que est une surjection de
sur
.
exemple
Étude de la suite définie par
lorsque , puis
.
Correction : La suite est décroissante car :
.
Pour deviner un minorant de la suite , on raisonne ainsi :
Si la suite est convergente, elle admet une limite
vérifiant, en passant à la limite dans la relation
,
soit
.
On étudie les deux cas demandés.
Cas
.
Comme la suite est décroissante, pour tout .
Si la suite était minorée, elle converge- rait vers et
ce qui est impossible.
La suite est décroissante et non minorée, elle diverge vers .
Cas
.
Comme la suite est décroissante, pour tout .
On démontre par récurrence que pour tout ,
.
La propriété est vraie pour .
Si elle est vraie au rang ,
donc .
La propriété est démontrée par récurrence. Elle est vraie pour tout .
La suite est décroissante et minorée par , elle converge vers
unique limite possible de la suite.
Si , en utilisant :
on obtient et d’après le premier cas (en commençant la suite au rang 1), la suite diverge vers
.
Si la suite est strictement décroissante et converge vers
, pour tout
.
Justification : On sait que ,
donc et
.
Retenir l’astuce d’introduire !
2.4. Suites adjacentes
M6. On donne deux suites à étudier : on peut chercher à démontrer qu’elles sont adjacentes.
On doit prouver que l’une des suites est croissante, l’autre décroissante et que la différence converge vers .
Si les suites et
sont adjacentes, elles convergent vers la même limite
qui est encadrée pour tout entier
par
et
.
Il est parfois possible d’exprimer la limite commune .
On détermine le signe de de façon à voir quelle doit être la suite croissante et la suite décroissante.
Si , on prouve que
est décroissante et
est croissante.
Si , on prouve que
est croissante et
est décroissante.
Un exemple classique
Les relations : pour tout ,
et
définissent des suites adjacentes de limite irrationnelle.
Démonstration : Convergence des suites
Il est évident que
Si
. La suite
est strictement croissante.
Si
.
La suite est strictement décroissante.
Les suites et
sont adjacentes, elles convergent vers la même limite
, de plus
donne
.
La limite
est irrationnelle.
Pour tout ,
donc donne
.
On raisonne par l’absurde et on suppose que . Il existe donc
tel que
.
On vient de prouver que .
En multipliant par
.
car si
est l’entier consécutif à
.
est un entier strictement compris entre deux entiers consécutifs, on aboutit à une contradiction.
La limite est irrationnelle.
On démontrera ultérieurement que .
M7. Dans certains cas, on parvient à démontrer que pour tout
,
, avec
croissante et
décroissante, sans parvenir à prouver que la suite
converge vers
.
On démontre qu’alors la suite est majorée par
(puisque pour tout
) et que la suite
est minorée par
(puisque pour tout
,
).
Elles sont toutes deux convergentes. On peut éventuellement chercher à démontrer que les limites des deux suites sont égales.
3. Convergence de suites dans le cas général en MPSI, MP2I, PCSI et PTSI
3.1. En utilisant les théorèmes sur les convergences
Il n’est pas toujours indispensable d’étudier la monotonie d’une suite pour en justifier la convergence (ou la divergence).
M1 : La somme, le produit de deux suites convergentes sont des suites convergentes et
Somme de deux suites convergentes
Produit de deux suites convergentes
Produit d’une suite convergente par
,
.
M2 : Si les suites
et
convergent respectivement vers
et
avec
, il existe un entier
tel que si
et la suite
converge vers
.
M3 : Si la suite
diverge vers
(resp.
), il existe un entier
tel que si
et la suite
converge vers
.
M4 : Si la suite
converge vers
et s’il existe un entier
tel que si
(resp.
),
la suite diverge vers
(resp. vers
).
M5 : Si la fonction
est continue en
et si la suite
de
converge vers
,
.
3.2. Utiliser des inégalités
M1. Pour démontrer que la suite
converge vers 0, il suffit de prouver que
converge vers 0.
M2. Si
et
, alors la suite
diverge vers
.
M3. Si
et
, alors la suite
diverge vers
.
M4. Théorème d’encadrement
Si et si les suites
et
convergent vers la même limite
, alors
.
Conseil : éviter tout nom « exotique » pour désigner le théorème d’encadre- ment.
M5.
où la suite
est bornée et la suite
converge vers 0, alors la suite
converge vers 0.
M6. S’il existe
et
tels que pour tout
,
,
on démontre que pour tout ,
puis comme , la suite
converge vers
et par encadrement la suite
converge vers
.
3.3. En utilisant les suites extraites
M1 : Si la suite
converge vers
, toute suite extraite
converge vers
.
(On rappelle que est une fonction strictement croissante de
dans
).
M2. Si l’on trouve deux suites extraites de
qui admettent des limites différentes, la suite
diverge.
M3. Pour montrer que
converge vers
, il suffit de prouver que
et
.
M4 : Théorème de Bolzano Weierstrass.
Si la suite réelle ou complexe est bornée, il existe une suite extraite convergente.
3.4. Cas des suites complexes
M1. Pour prouver qu’une suite complexe
converge, on peut
démontrer que les suites et
où
et
convergent.
Dans ce cas,
.
M2. On peut chercher le module
de
et un argument
de
.
Si l’on peut démontrer que converge vers
et
converge vers
, en écrivant
,
et
convergent vers
et
respectivement,
donc la suite converge vers
.
3.5. Sommes de suites qui convergent vers 0
On suppose dans ce paragraphe que .
il est interdit de faire la somme des limites puisqu’il ne s’agit pas d’une somme d’un nombre fixé de suites.
M1. On peut chercher quel est le plus petit des termes et le plus grand des termes
et encadrer
entre deux suites. On pourra conclure si les deux suites qui encadrent
ont même limite.
Par contre si est un entier fixé,
est la somme de
suites, il suffit de chercher la limite de la suite
pour
.
exemple 1
Étude de la suite définie pour par
.
Correction :
Comme pour tout entre
et
,
donc
puis par somme, , par encadrement entre deux suites qui convergent vers
, la suite
converge vers
.
Par contre :
si ,
,
est la somme de
(fixé) termes qui convergent tous vers
. Donc la suite
converge vers
.
exemple 2
La suite de terme général diverge vers
Correction :
C’est une suite croissante : .
.
Si la suite convergeait vers
, on aurait en passant à la limite
, ce qui est impossible.
La suite croissante est divergente, elle diverge vers .
M2. Deuxième période. Reconnaître une somme de Riemann.
Si est une fonction continue sur
à valeurs dans
, on note pour
,
et
les sommes de Riemann d’ordre associées à la fonction
.
.
.
En général
et il suffira de reconnaitre :
ou
qui sont les termes généraux de deux suites qui convergent vers .
exemple 3
Correction : En posant ,
.
On note .
est continue sur
.
donc
.
3.6. En désespoir de cause
La démonstration de la convergence d’une suite par les « » et «
» doit être réservée aux cas » théoriques » quand on a épuisé toutes les autres pistes
(un exemple de situation où il faut utiliser les « » et «
» : démonstration de la moyenne de Cesaro) .
Rappels :
La suite
converge vers
ssi
.
La suite
diverge vers
ssi
.
La suite
diverge vers
ssi
.
Il faut aussi savoir faire la négation des trois affirmations précédentes.
La suite
ne converge pas vers
ssi
.
La suite
ne diverge pas vers
ssi
.
La suite
ne diverge pas vers
ssi
.
Savoir redémontrer les propriétés suivantes :
Si la suite
converge vers
,
.
Si la suite
converge vers
,
.
Démonstration : Si la suite
converge vers
, on traduit cette limite en prenant
,
donc
.
Si la suite
converge vers
, on applique le premier résultat à la suite
qui converge vers
, donc
.
On termine en multipliant l’inégalité par .
4. Une aide pour les suites 
Il n’y a aucun résultat au program- me, il faudra donner des explications complètes.
On suppose dans cette partie que est continue sur l’intervalle
à valeurs dans
(on dit que
est un intervalle
-stable).
Par démonstration par récurrence, on démontre que pour tout ,
.
Les racines de sont appelées points fixes de
.
On peut s’aider d’un dessin précis.
On représente le graphe de et la droite
d’équation
.
On se donne , on en déduit le point
puis en déterminant l’intersection la droite d’équation
et
, on obtient le point
que l’on projette sur
pour obtenir
.
On réitère la construction.
Cela peut donner une idée des démonstrations à effectuer.
4.1. Fonction croissante sur , intervalle
– stable
On suppose dans ce paragraphe que et
où
est continue et croissante de
dans
.
Résultat 1 :
La suite est monotone, on cherche son sens de variation en utilisant le signe de
.
Démonstration : Si
, on démontre que
est vérifiée.
est vraie.
Si est vraie, par croissance de
sur
et sachant que l’on raisonne avec des points de
soit
,
ce qui prouve .
La propriété est démontrée par récurrence.
Si
, on démontre que
est vérifiée.
est vraie.
Si est vraie, par croissance de
sur
et sachant que l’on raisonne avec des points de
soit
,
ce qui prouve .
La propriété est démontrée par récurrence.
Suite du raisonnement :
On introduit la fonction .
Si s’annule sur
en
, on sera amené à étudier les cas :
, on démontre que la suite est stationnaire
(si cette inégalité est possible)
il existe
tel que
(si cette inégalité est possible).
On commence dans le cas d’une fonction croissante, à donner le tableau de variation de
et le signe de
.
Faire apparaître dans le tableau de variation de les zéros de
.
Un exemple d’illustration graphique :
4.2. Fonction décroissante sur , intervalle
-stable
On suppose dans ce paragraphe que et
où
est continue et décroissante de
dans
.
Si est un point fixe
de
, la suite est constante égale à
.
Première méthode
Résultat 1 :
Les suites et
sont monotones et varient en sens contraire. On cherche les sens de variation en utilisant le signe de
.
Résultat 2 : On cherche les points fixes de
sur
.
Si
est une fonction polynôme, on peut trouver une fonction polynôme
telle que
Puis on étudie la suite en se plaçant sur un intervalle dont les bornes sont deux points fixes consécutifs de
, en vérifiant que ces intervalles sont
-stables.
démonstration résultat 1 : On note ,
est une fonction croissante de
dans
.
La suite est définie par
et
donc elle est monotone.
Puis comme avec
décroissante, la suite
est monotone et varie en sens contraire de la suite
.
Deuxième méthode :
les calculs précédents peuvent être lourds et l’énoncé peut proposer de trouver tel que
.
On utilise ensuite la méthode M6 du paragraphe 3.2.
Un exemple d’illustration graphique :
Il est des cas où l’on sait résoudre alors que la fonction change de monotonie.
Exemple :
Étude de la suite définie par et
où
.
Correction : On reprend une étude plus systématique de l’exemple 3 du §2.3.
est dérivable sur
et
.
est croissante sur
et décroissante sur
avec
.
.
On en déduit que la suite est toujours décroissante et que si la suite converge, elle converge vers
.
On remarque que et
.
On distingue les cas suivants :
, la suite est constante égale à 1.
,
, la suite est stationnaire et converge vers
.
Cas
.
L’intervalle est
-stable, la suite
est décroissante et
.
Si elle était convergente vers ,
.
En utilisant , à la limite
ce qui est impossible.
La suite est décroissante et divergente, elle diverge vers .
Cas
.
Attention l’intervalle n’est pas stable.
Mais étant strictement décroissante sur
,
donc
. On se ramène au cas précédent à partir du rang 1, la suite
diverge vers
.
Cas
En utilisant les variations de ,
,
par récurrence, pour tout ,
.
La suite est décroissante et minorée par , elle converge vers
unique limite possible de la suite.
Conclusion
La suite converge vers lorsque
et diverge vers
sinon.
5. Suites définies implicitement
Pour démontrer qu’une équation écrite sous la forme admet une seule solution
dans l’intervalle
et étudier la suite
:
M1. On démontre que
définit une bijection de
sur
, avec
(en démontrant que
est continue et strictement monotone sur
).
On obtient ainsi l’existence et l’unicité de .
M2. L’énoncé ne demande pas de justifier la monotonie de la suite mais seulement d’étudier sa convergence.
Pour déterminer la limite de , écrire l’équation
, de façon à pouvoir passer à la limite dans l’équation ainsi obtenue en raisonnant par des encadrements.
M3. L’énoncé demande de justifier la monotonie de la suite.
On peut calculer
en injectant dans cette relation l’équation vérifiée par
(obtenue avec
) et déterminer son signe.
Si est strictement croissante,
… s’écrit
et donne
… s’écrit
et donne .
Si est strictement décroissante,
… s’écrit
et donne
… s’écrit
et donne .
(S’aider si nécessaire d’un tableau de variation). Dans ce cas, on a démontré que la suite est monotone.
Il reste alors à démontrer selon le cas que
est majorée ou minorée.
Pour déterminer la limite de
, écrire l’équation
, de façon à pouvoir passer à la limite dans l’équation ainsi obtenue.
exemple 1
Montrer que l’équation
admet une unique solution .
Démontrer que la suite converge, trouver sa limite et et celle de
.
Correction : On note
.
est continue et strictement croissan- te sur
,
et
.
définit une bijection de
sur
, il existe un unique réel
tel que
.
et
donnent
.
En écrivant
avec
,
, par encadrement, la suite
converge vers
.
En écrivant
,
, donc
.
exemple 2.
Soit . Montrer que l’équation
admet une unique solution dans
Trouver le sens de variation de la suite , montrer qu’elle converge et trouver sa limite.
Correction : On note .
est dérivable sur
et
si
.
est continue sur
, strictement décroissante ,
et on démontre que
en écrivant
et
est strictement décroissante donc
.
La suite est décroissante et minorée par
, elle converge. On note
sa limite.
On écrit .
La suite converge vers
et
, donc
.
En écrivant , on obtient
.
Ce qui donne .
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